Heinrich Ignaz Franz Biber: The Rosary Sonatas

Listening to three top-class recordings of Biber's fabulous violin masterpiece, several times over, has been a totally absorbing experience. The versions I've been examining are those by Rachel Podger, Lina Tur Bonet and the present one from Hélène Schmitt. If any readers come across the reviews I've posted on the pages for the other two versions, please would you excuse some repetition of these general introductory and concluding remarks?Like the other performers just listed, Hélène Schmitt plays an original baroque violin. Her instrument's tone is quite beautiful, and she is accompanied by a rich variety of continuo instruments, namely claviorganum, archlute, theorbo, viola da gamba and violone – not playing all at once but in combinations varying from one sonata to the next. Her playing is lively, graceful, responsive and with a very light and sensitive touch. That's a lot of adjectives but I'll readily vouch for them all. Her interpretation is also very characterful and individual, and she shows both great virtuosity and impressive depth of feeling. Her tempi are by and large a little broader than in most other versions I've heard; they are none the worse for that, and many listeners may appreciate the opportunities thus offered to savour the subtle beauties of Biber's extraordinary music.To take only a handful of examples of this set's many delights, the Ciacona of Sonata IV, 'The Presentation in the Temple', is bold, spirited and imaginative. The Sarabande in Sonata VII, 'The Scourging of Jesus', is impressively emphatic with marvellous double-stopping passages. On CD2, the aria and variations of Sonata X, 'The Crucifixion', are incredibly powerful, the violence and brutality of its fifth and final variation making a startling impact. Schmitt also delivers a beautiful and pointed rendition of the catchy melody of the aria in Sonata XIV, 'The Assumption of Our Lady'.I always appreciate when performers write their own booklet essays, and Hélène Schmitt's is outstanding – extremely detailed, enthusiastic and full of insights into background and on the musical, visual and devotional content of the music. Recorded sound is impeccable. This is a totally gripping and engaging perfomance of Biber's masterpiece from start to finish, and I have no hesitation in recommending it as a leading contender in a richly competitive field. Other superb versions include those by Reinhard Goebel and John Holloway. If forced to choose from among the ones I've listened to sufficiently to make a judgement, I think the winner would be either Lina Tur Bonet or Hélène Schmitt - or preferably both.

A somewhat leisurely set of Mystery Sonatas, taking twenty-plus minutes more than many sets, but the relaxed feel is supremely musical and feels just right. Sonics are state of the art and add to the effect. Up there with Sepec, Pierot, and Huggett.

Voilà enfin cet enregistrement tant attendu, à emporter sur une île déserte. Il y a désormais un avant et un après les Sonates du Rosaire de Biber par Hélène Schmitt. L'avant était la version de Reinhard Goebel, qui déclassait tellement celle de son maître Eduard Melkus, mais au point de lui paralyser la main gauche. Ce sommet de la musique baroque, et de la musique tout court, est une œuvre terrible pour l'instrumentiste. Goebel disait, presque hors d'atteinte. L'après des Sonates totalement engagées d' Hélène Schmitt, mais longtemps préparées, réfléchies, totalement abouties ? Il n'y aura aucun après qui tienne, que du bleu de prusse, des versions inutiles, apprêtées, en ligne claire et jeu easy listening pour complaire aux médiocres de l'écoute zapping.Le violon baroque de Camillo Camilli joué ici par Hélène Schmitt le fut dans le passé par R. Goebel. Jamais il n'a été tant porté au feu. Mais pour les sonates les plus scordaturées, c'est d'un anonyme du Tyrol qu'elle tire une musique de serac. Hélène Schmitt a l'art de magnifier les violons qu'elle touche. Le Nicola Gagliano pour son Mozart/Beethoven. Le Deconet pour les compositions dédicacées de Florentine Mulsant.Oui, Hélène Schmitt joue aussi des créations contemporaines, mais seule cette pure de la musique baroque peut rendre justice à ce sommet de la musique instrumentale, les Sonates du Rosaire. Cette musique est totalement hors d'atteinte des moderneux, hybrides à voile boyautante et à vapeur métallique, qui se contentent de jouer en bis la Passacaille conclusive (non scordaturée évidemment). L'aberration d'une telle restriction, vous la comprendrez en lisant la formidable étude musicologique de Peter Wollny dans le livret. Car à cette musique il faut un superbe continuo et des continuistes hors pair (Guerrier, Moscardo, Manalich, Grigovsky).Mais saviez-vous qu'Hélène Schmitt écrivait aussi, et comment !? Journalistes, vous n'aviez donc pas lu les livrets de ses précédents disques ; et vous programmateurs de concerts, vous ne saviez pas lire ses programmes. Honte à vous ! Rattrapez-vous un peu en la lisant ici.Il ne reste qu'à espérer que la collaboration de ces deux artistes, la violoniste Hélène Schmitt, l'ingénieur du son d'Aeolus produise d'autres merveilles. Par ces temps où plus que jamais acheter un disque (acheteur avez-vous remarquez que vous avez deux CD pour le prix d'un) est un geste militant... Qu'attendez-vous ?

J'ai mis plus de six mois a me décider de la version ...Celle ci est captivante.Magnifique.Incontournable

Biber has been written and played by so many musicians... this was a wonderful composition. A pleasure to listen to....

Disque magnifique interprétation sublime un vrai régal évidemment ce ressenti est très personnel ...un beau moment de recueillement merci beaucoup