For the launch of its DVD collection, Alpha joined forces with Christophe Roussets Les Talens Lyriques in releasing Jean-Philippe Rameaus opera-ballet Les Indes galantes, his most famous work, here performed in its 1750 Toulouse version. Particularly rich on both a musical level and in atmosphere, scrutinizing love in far-off lands (Turkey, Peru, Persia and America), the opera responds to the infatuation with exoticism that tinged all the arts of the century. Rameaus dance music is always quite suggestive, evocative of a movement or a pictorial atmosphere. Laura Scozzi brings to the stage her contemporary vision of these countries and travels. Filmed at the Bordeaux National Opera, this production, marking the 2014 Rameau celebrations, was unanimously hailed by the international press. One of the glories of 18th c. music [...]. A cast [...] well nigh perfect. (The Guardian)
D**Y
An inspired pastiche
In one of my favourite scenes in the 1942 film Holiday Inn Bing Crosby conducts a small orchestra to accompany Fred Astaire and Marjorie Reynolds, each in elaborate 18th century attire, as they start a dance from some imagined version of Versailles. Bing sabotages the show by having his musicians break into jazzy riffs just when the dancers are getting in to the period feel. The two styles juxtaposed are much more interesting than either on its own. The results, besides being very funny, are surprisingly musical.Until fairly recently we were well in to a period of graceless, static, un-musical stagings of works by the great 17th and 18th century masters, as academics brought complex historically-informed performance practices to bear on the opera and ballet stage. Now, as people let their hair down a bit, we can all loosen up, let the musicians swing, and have some fun. This is obviously happening with everyone involved in this production of one of the great works of the French Baroque, Rameau’s Les Indes Galantes. This remix, whose primary author is Director and Choreographer Laura Scozzi, is anything but subtle. This becomes clear in the Prologue, where nudity plays the same role it did in the 1968 musical Hair: to represent the natural world, honesty and freedom. This is great, dumb, fun. After this good-natured romp, the very attractive principals (who are luckily all excellent singers, and, mainly, fine actors) present four separate tableaux set in various parts of the world. This pastiche of 18th and 21st century world views takes on darker hues as Scozzi teases out surprisingly poignant themes related to the various plights of refugees, the natural world, women and aboriginal peoples, without doing any real damage to Rameau’s, and his librettist’s, original ideas.Both the anarchic fun and the serious undercurrents are mirrored, and enhanced, by the superb orchestral and choral forces of Les Talens Lyriques marshalled by Christophe Rousset. The music itself brings as much joy and powerful emotions as the funny stage business and ripped-from-the-headlines drama. Bravo Maestros Rousset and Scozzi, and especially Maestro Rameau!
H**N
Ein schöner Schatz!
Nach monatelanger Suche endlich hier gefunden.!!! Wir besitzen mehrere Aufnahmen dieser Ballettoper. Aber diese DVD ist wirklich herausragend. Bild und Ton, das Orchester und die Darsteller mit Stimme und Spielfreude. Der Inhalt ist tiefgreifend und sehr zeitgemäß!
J**E
Un grand Rousset
une mise en scène percutante,intelligente et une direction d'orchestre magistrale du grand spécialiste de ce répertoire qu'estChristophe Rousset qui dirige depuis son clavecin (qu'on entend distinctement).
J**A
Une production légère et profonde à la fois
J'avoue être venue à cette nouvelle version des Indes Galantes à la fois pour Christophe ROUSSET et aussi pour cette création aux antipodes de celles que je connaissais.De plus je ne fais pas partie de ceux qui rejettent en bloc et a priori toute mise en scène qui s'éloigne des mises en scène dites « classiques » et vouent aux gémonies les « créations » sans s'imaginer un seul instant que le compositeur revenu à notre époque pourrait très bien y adhérer (ou non) sans réserve.Ceci pour dire que j'ai abordé cette nouvelle production l'esprit ouvert et sans a priori.Je commence par la mise en scène du prologue qui saute aux yeux littéralement avec une ribambelle de femmes et hommes entièrement nus qui courent, sautent, s'affalent par terre et repartent de plus belle en y prenant apparemment un grand plaisir. Avis tout personnel j'ai eu la confirmation que le corps féminin est plus harmonieux que le masculin et j'ai constaté que les hommes sont « normaux », pas de quoi figurer avantageusement dans d'autres types de scènes dénudées ' Et ce n'est pas pendant 5 minutes mais bien 25 qu'on voit des zizis sautiller en l'air ' La « chorégraphie » de l'ensemble est débridée et donne lieu à quelques jolis tableaux et enchaînements. Car cet opéra ballet est un pur divertissement et avec ce prologue on peut dire que le ton est donné.Le voyage peut alors commencer avec 4 « entrées », successivement chez le Turc généreux, les Incas du Pérou, les Fleurs en Perse et enfin les Sauvages aux Etats Unis. Et c'est autant de tableaux cocasses qui se succèdent comme une satyre de notre monde. Sous des apparences traitées légèrement c'est bien de la traite des humains, des narco trafiquants, des pays islamiques, des désastres écologiques qu'il est question. La forme est donc légère mais le fond bien plus profond qu'il y parait. J'ai notamment apprécié le défilé des filles blondes brandissant des pancartes qui dénoncent la tyrannie de l'islamisme vis-à-vis des femmes.Sous le manteau de la parodie et de l'humour se cache donc une critique sociétale des plus acerbes.A noter que Laura SCOZZI n'est pas une inconnue chez Rameau puisqu'elle fut la chorégraphe du génial PLATéE de MINKOWSKI en 2002. A ce propos la scénographie de la 4ème entrée ("Les Sauvages") est de la même inspiration que la mise en scène que réalisa Mariame CLEMENT pour ce même PLATéE avec aussi Christophe ROUSSET à la baguette en 2010 à Strasbourg.A mettre également à l'actif de Laura SCOZZI la direction technique parfaitement maitrisée avec de superbes décors et une profusion d'accessoires.Elle a toutefois droit, il fallait s'y attendre, à une bordée de sifflets lors des saluts (dans une robe "grenouille" ... clin d'oeil à Platée ?) mais aussi à une large salve d'applaudissements.J'avais besoin d'une lecture de référence aussi j'ai revisionné la version kitchissime dirigée par William CHRISTIE où je me suis aperçue qu'elle ne manquait déjà pas d'écarts assez loufoques (cf Joaos FERNANDES dans Bellone) par rapport à la sacro-sainte, et vénérée comme telle, soi-disant « version d'époque fidèle à l'œuvre ».Christophe ROUSSET me semble ici bien dans la lignée de William CHRISTIE à la tête d'un orchestre avec semble-t-il un effectif plus réduit.J'ai apprécié Amel BRAHIM-DJELLOUL (Hébé) tout aussi charmante que pouvait l'être Danielle De NIESE dans le prologue, dans un style moins exubérant et donc plus naturel.J'ai trouvé Nathan BERG (Huascar) très crédible avec son physique à la Jack Nicholson.Rien de particulier sur les autres, à part pour Olivera TOPALOVIC (une Zima pas avantagée par sa robe) et Thomas DOLE (Adario) que j'aurais souhaité voir mieux mis en valeur, d'autant plus que l'épisode « des calumets » ne les valorise pas (on pense bien entendu à la version chez Christie).J'ai simplement été un peu agacée par les 3 "touristes" aux allures débiles qui assurent le lien entre les différentes entrées.L''emboitage est extraplat, le livret intérieur comprend des textes trilingues de C. ROUSSET et L. SCOZZI. Lui y justifie son choix pour la version dite « de Toulouse », elle énumère les intentions qui ont préludé à sa mise en scène, intentions intéressantes qu'il est utile d'avoir précisé car ça aide à voir au-delà des apparences.Ce qui manque de façon incompréhensible c'est le détail des airs de la même façon que le menu du DVD ne donne accès qu'au début de chacune des entrées mais pas aux airs en particulier. Je trouve ce choix éditorial plus que contestable.Des sous-titres trilingues (français, anglais, allemand) sont disponibles.A noter que l'œuvre tient sur un seul DVD alors que la production dirigée par W. CHRISTIE en comportait deux. Faut dire qu'il n'y a ici aucun complément (« bonus »).Donc Alpha-Classics qui a une nouvelle politique ambitieuse en matière de production d'œuvres classiques (bravo !) pourra sans doute revoir ses choix éditoriaux pour l'avenir.Trois raisons principales expliquent ma cotation maximale malgré les réserves exprimées :- j'ai quasiment redécouvert la merveilleuse partition de Jean-Philippe Rameau (j'ai pris conscience que je n'en avais jusqu'ici qu'une connaissance assez superficielle) grâce à l'excellente interprétation des Talens Lyriques de Christophe Rousset- j'ai apprécié dans la 3ème entrée la dénonciation du sort réservé aux femmes sous certaines contrées- je ne saurais en aucun cas me trouver dans le camp des tartuffes et autres jésuites alors je préfère vraiment en être le plus loin, d'autant plus que j'ai donc globalement pris du plaisir à cette mise en scène.
J**S
Mais qu'allait faire C.ROUSSET dans cette galère....
4* pour ce qui reste de RAMEAU3* pour les chœurs2* pour les solistes1* pour la mise en scène.... mes condoléances à Monsieur RAMEAU ........... je n'ai pas aimé cette transposition de son œuvre.
Trustpilot
5 days ago
1 week ago